LINDDA, une recherche-action de terrain au service de la transition agroécologique
LINDDA pour Living INfrastructure to Design responsible Digital technology for Agroecological transition. Soit, en français : Concevoir l'infrastructure vivante pour un numérique responsable au service de la transition agroécologique.
Le projet LINDDA vise à concevoir des ressources de conception pour soutenir le développement de services numériques pour la transition agroécologique. Il associe des compétences ergonomie de l’activité et en sciences de la conception interdisciplinaire, en modélisation et en agro-technologie. Dans ce cadre, le CRTD et l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae), se sont associés pour participer un projet de « living lab » territorial - le living lab Occitanum – permettant d’accompagner la transition agro-écologique à travers la mise en œuvre de projets participatifs de conception de services numériques responsables et « high-low tech ».
Les résultats attendus sont :
- Préciser les propriétés des écosystèmes territoriaux, à même de soutenir les transformations associées à la transition agroécologique et les solutions numériques pour les systèmes agroécologiques dans une approche ouverte.
- Outiller le travail transdisciplinaire agriculteurs, citoyens, chercheurs, décideurs.
- Relier différentes échelles d'activités et de politiques (des exploitations agricoles aux systèmes alimentaires et aux territoires).
- Préciser les propriétés des écosystèmes territoriaux et les solutions numériques à même de soutenir les transformations associées à la transition agroécologique.
LINDDA, projet PEPR de son État
Les programmes et équipements prioritaires de recherche (PEPR), un financement prestigieux et d'envergure dédié à la recherche fondamentale
Au sein du volet « dirigé » de France 2030, dit « Financement des investissement stratégiques », une action est dédiée au financement de la recherche la plus fondamentale (TRL 1 à 4) : les programmes et équipements prioritaires de recherche (PEPR).
Ces PEPR visent à construire ou consolider un leadership français dans des domaines scientifiques liés ou susceptibles d’être liés à une transformation technologique, économique, sociétale, sanitaire ou environnementale et qui sont considérés comme prioritaires au niveau national ou européen. Un montant cible de 3 Md€ est prévu sur cette action.
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LINDDA, pièce du puzzle d’une convergence responsable et soutenable entre agro-écologie et numérique
France 2030 - Agroécologie et numérique : l’État investit 65 millions d’euros dans un nouveau programme de recherche
Lancé le 6 janvier dernier devant 150 acteurs de la recherche, de l’enseignement supérieur, de l’innovation et des filières à la Cité des Sciences et de l’Industrie, le programme est doté de 65 millions d’euros de France 2030 sur 8 ans. Il a pour ambition d’accélérer la troisième révolution agricole, fondée sur le vivant et la connaissance. Ce programme financera des travaux de recherche de haut niveau et accompagnera l’innovation et son déploiement dans les territoires. Il permettra également de renforcer l’action académique dans ces domaines, en particulier en associant étroitement les grandes universités de recherche et de fédérer un écosystème de recherche à l’interface entre agroécologie et numérique, travaillant autour de quatre axes :
- L’accompagnement des changements de pratiques en étudiant la place et le rôle des technologies, leurs impacts, et les politiques publiques ;
- La caractérisation des ressources génétiques animales et végétales, afin d’évaluer leur potentiel en faveur de l’agroécologie et favoriser leur déploiement
- Le développement des nouvelles générations d’agroéquipements, grâce aux technologies numériques et à la robotisation. Elles assisteront les agriculteurs dans leur travail et permettront par exemple d’améliorer la santé des animaux et leur bien-être grâce à des bâtiments d’élevage connectés où de réduire l’usage de produits phytosanitaires par une agriculture de précision ;
- Le développement des outils numériques d’aide à la décision, en particulier d’intelligence artificielle pour la collecte puis l’analyse des données en agriculture, au service de pratiques agricoles plus efficaces.
Lire la suite du communiqué de presse du Ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire