Chékéba Hachemi
Chékéba Hachemi est née le 20 mai 1974 à Kaboul et a fuit son pays en 1986. Séparée de sa mère, elle franchit à pieds, seule avec un passeur, la montagne qui sépare l’Afghanistan du Pakistan et arrive en France à l’âge de 11 ans. Diplômée de l'École de commerce (ESA), elle devient responsable export d'une multinationale à l'âge de 23 ans.
Au début des années 90, Chékéba Hachemi est interpellée par la condition des femmes dans son pays natal qui subissent le joug du régime taliban. Elle décide alors de fonder l’association Afghanistan libre avec des amis afghans et français. En Europe et aux États-Unis où elle mène de nombreuses actions en faveur de l’Afghanistan, campagnes de presse, lobbying auprès des entreprises, des politiques, des institutions (rencontre avec le secrétaire général de l’ONU), elle obtient de nombreux prix pour son action et ses engagements. En 2012, elle se voit remettre le prix des droits de l'Homme de la République française par la garde des sceaux, Christiane Taubira. Laurent Fabius lui décerne en 2014 la médaille du Chevalier de l’Ordre national du mérite.
Reconnue pour son intégrité, elle devient la première femme diplomate du gouvernement provisoire afghan et est nommée première secrétaire de l’ambassade d’Afghanistan auprès de la Communauté européenne en janvier 2002. En juillet 2005, elle est appelée par le gouvernement comme conseillère auprès du premier vice-président en charge des grands projets de priorités nationales. En mars 2007, elle est nommée par le président Hamid Karzaï, ministre-conseiller, basée à Paris. Seulement deux ans après, elle lui donne sa démission en dénonçant la corruption du régime.
Connue pour son franc parlé, Chékéba Hachemi n'en n'est pas moins une femme de terrain. À la demande du commandant Massoud, elle a ainsi fait construire l'école Malalaï pour fille dans le Panjshir. Après l’ouverture de cette première école, à travers l’association Afghanistan libre qu’elle continue de présider, Chékéba Hachemi ne cesse de réaliser de nombreux projets – dans le domaine de l’éducation, du développement rural et de la santé. Ces projets sont essentiellement destinés aux femmes les plus démunies. Malgré les risques encourus, elle se rend régulièrement en Afghanistan pour mesurer les besoins et l'impact des actions menées par l'ONG : « plus que des projets humanitaires, il faut créer des espaces de liberté pour les filles, pour les femmes afghanes. Il faut créer des dynamiques socio-économiques, des lieux thérapeutiques ». Ainsi, les droits de la femmes sont promus dans tous les projets d'Afghanistan libre. L'association informe, enseigne. À son initiative, des groupes de paroles (projets psycho-sociaux) sont mis en place pour les femmes victimes d'une guerre interminable.
Aujourd'hui, Chékéba Hachemi demeure cette présidente, énergique et passionnée. Elle est cette voix libre qui nous invite à la solidarité avec les femmes afghanes.
Au début des années 90, Chékéba Hachemi est interpellée par la condition des femmes dans son pays natal qui subissent le joug du régime taliban. Elle décide alors de fonder l’association Afghanistan libre avec des amis afghans et français. En Europe et aux États-Unis où elle mène de nombreuses actions en faveur de l’Afghanistan, campagnes de presse, lobbying auprès des entreprises, des politiques, des institutions (rencontre avec le secrétaire général de l’ONU), elle obtient de nombreux prix pour son action et ses engagements. En 2012, elle se voit remettre le prix des droits de l'Homme de la République française par la garde des sceaux, Christiane Taubira. Laurent Fabius lui décerne en 2014 la médaille du Chevalier de l’Ordre national du mérite.
Reconnue pour son intégrité, elle devient la première femme diplomate du gouvernement provisoire afghan et est nommée première secrétaire de l’ambassade d’Afghanistan auprès de la Communauté européenne en janvier 2002. En juillet 2005, elle est appelée par le gouvernement comme conseillère auprès du premier vice-président en charge des grands projets de priorités nationales. En mars 2007, elle est nommée par le président Hamid Karzaï, ministre-conseiller, basée à Paris. Seulement deux ans après, elle lui donne sa démission en dénonçant la corruption du régime.
Connue pour son franc parlé, Chékéba Hachemi n'en n'est pas moins une femme de terrain. À la demande du commandant Massoud, elle a ainsi fait construire l'école Malalaï pour fille dans le Panjshir. Après l’ouverture de cette première école, à travers l’association Afghanistan libre qu’elle continue de présider, Chékéba Hachemi ne cesse de réaliser de nombreux projets – dans le domaine de l’éducation, du développement rural et de la santé. Ces projets sont essentiellement destinés aux femmes les plus démunies. Malgré les risques encourus, elle se rend régulièrement en Afghanistan pour mesurer les besoins et l'impact des actions menées par l'ONG : « plus que des projets humanitaires, il faut créer des espaces de liberté pour les filles, pour les femmes afghanes. Il faut créer des dynamiques socio-économiques, des lieux thérapeutiques ». Ainsi, les droits de la femmes sont promus dans tous les projets d'Afghanistan libre. L'association informe, enseigne. À son initiative, des groupes de paroles (projets psycho-sociaux) sont mis en place pour les femmes victimes d'une guerre interminable.
Aujourd'hui, Chékéba Hachemi demeure cette présidente, énergique et passionnée. Elle est cette voix libre qui nous invite à la solidarité avec les femmes afghanes.
Autres livres de Chékéba Hachemi
- Co-auteure du best seller, Visage volé, avoir 20 ans à Kaboul aux Éditions A. Carrières.
Le récit de Latifa ,16 ans, au moment de l’entrée des Talibans à Kaboul le 27 septembre 1996. Le livre raconte ses espoirs brisés de son combat pour que les femmes afghanes retrouvent leur liberté et leur dignité. - Co-auteure de Pour l’Amour de Massoud aux Éditions XO (prix Vérité 2005).
Quatre ans après l’assassinat de son mari, Sadiqa Massoud retrace (avec l’aide de Chekeba Hachemi et Marie-Françoise Colombani) son enfance en Afghanistan et son mariage puis sa vie avec le commandant Massoud.
Afghanistan libre
est une organisation indépendante, non gouvernementale et à but non lucratif, défendant l’accès des femmes et filles afghanes à l’éducation, la santé et l’épanouissement personnel. Afghanistan libre se donne comme objet social d’aider à restaurer les femmes afghanes et leurs familles dans leur dignité.
Par cette exposition, le Cnam apporte une aide concrète aux programmes de soutien psycho-social, grâce auxquels Afghanistan libre entreprend de soulager la souffrance des femmes afghanes et de favoriser une meilleure vie sociale.
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