Une centaine d’apprenants du Cnam invités à participer à l’événement

Conférences, tables rondes, ateliers : le Sommet pour l'action sur l'intelligence artificielle (IA), dont les deux dernières journées se sont déroulées au Grand Palais, n’a pas eu le temps de chômer. Les thématiques étaient nombreuses autour de cette question devenue incontournable, avec trois interrogations fondamentales : 1) Comment développer massivement les technologies et les usages de l’IA dans l’ensemble des pays du monde ? ; 2) Comment réussir le virage de l’IA en ne laissant personne de côté et en préservant les libertés ? ; 3) Comment faire en sorte que les usages de l’IA correspondent aux valeurs humanistes et que cette technologie puisse être mise au service du collectif et de l’intérêt général ?

Dans le détail, les milliers d’invités ont évoqué l'IA au service de la croissance inclusive et de la compétitivité de l'Afrique (le Rwanda accueillera en avril prochain le premier Sommet mondial de l'IA sur l'Afrique), la chaîne d'approvisionnement des puces électroniques, l'investissement dans l’open source*, les usines à IA et les champions européens de l'IA. Les conversations ont systématiquement mêlé des représentants de gouvernements, d'entreprises et de la société civile.

Des élèves du Cnam au Sommet 2025

Le Palais de l’Élysée a sollicité le Conservatoire pour permettre à ses plus jeunes élèves de participer aux conférences et ateliers l’après-midi du 10 février. Deux formations avec un lien direct avec la thématique du numérique étaient représentées : le master Mégadonnées et analyse sociale (MéDAS) et le master Marketing dans un monde digital.

Il faut aussi préciser que le Cnam est en pointe dans le domaine de l’intelligence artificielle, en particulier avec une école dédiée récemment créée. L'École du numérique et de l'IA forme en effet les futurs experts capables de relever les défis sans précédent dans de nombreux domaines : protection de la vie privée et des données personnelles, lutte contre la désinformation et les biais algorithmiques, transformation des organisations publiques et privées, éthique et responsabilité dans le développement et l'utilisation de l'IA, etc. La plupart des métiers sont impactés et voient la nécessité d’intégrer de nouvelles compétences, ce qu’offre le panel de formations proposé par le Cnam.

Parmi les métiers proposés, citons-en quelques-uns : ingénieur en intelligence artificielle, data scientist, ingénieur en électronique, en robotique, en télécommunications, analyste en sécurité informatique, architecte cloud, consultant en transformation digitale, analyste financier quantitatif, spécialiste en bio-informatique, expert en économie de la santé et données numériques, etc.

*Le terme open source désigne tout programme dont le code source est mis à disposition pour être utilisé ou modifié selon les besoins des utilisateurs ou d'autres développeurs.