Le cnam mag' #3 - page 40

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Bibliothèque
Michel Lallement,
Logique de classe. Edmond Goblot,
labourgeoisie et ladistinction sociale
, Les Belles Lettres,
mai 2015, 384 pages
L’auteur dresse le portrait de Goblot, philosophe délais-
sant l’analyse matérialiste des classes au profit d’une
perspective culturelle originale pour décrypter les
mœurs de la bourgeoisie française. Après avoir mis en
évidence les entrelacs entre trajectoire sociale et choix
intellectuels, il montre que
La Barrière et le Niveau
n’est
pas un accident de parcours intellectuel mais l’applica-
tion au monde social des thèses originales défendues en
logique par Goblot.
Michel Lallement est chercheur au Laboratoire interdis-
ciplinaire de sociologie économique (Lise).
MiriamAparicio et Françoise Cros,
Le doctorat et son
avenir incertain. Trajectoires et identités: comparaison
entre la France et l’Argentine
, L’Harmattan, mai 2015,
178 pages
Françoise Cros et Miriam Aparicio s’intéressent à la
massification et à la mondialisation de l’enseignement
supérieur qui conduisent à repenser l’insertion socio-
économique des docteurs. Une question qu’elles
abordent selon une double perspective : en comparant la
France et l’Argentine et en considérant des paramètres
socio-psychologiques comme le rapport des étudiants
au monde du travail ou leur représentation de l’avenir.
Françoise Cros est chercheuse au Centre de recherche
sur la formation
Jean-Louis Laville, Dennis R. Young et Philippe
Eynaud,
Civil Society, the Third Sector and Social
Enterprise. Governance and Democracy
, Routledge,
avril 2015, 258 pages
Trente-trois auteurs, de nationalités et spécialisations
scientifiques différentes, étudient l’importance du sec-
teur tertiaire au XXI
e
siècle, l’émergence des entreprises
sociales et les formes de solidarité hybride. Les organi-
sations de la société civile (OCS), qui illustrent cette
diversité et aborde cette nouvelle complexité, sont ici
analysées comme étant des réseaux et les dimensions
institutionnelles de leur gouvernance décryptées.
Jean-Louis Laville, chercheur au laboratoire interdisci-
plinaire de sociologie économique (Lise)
Rubrique
coordonnée par
Diane Tribout
Sonny Perseil et Yvon Pesqueux,
Faire l’économie de
la dénonciation
, L’Harmattan, mars 2015, 206 pages
Selon Yvon Pesqueux et Sonny Perseil, faire l’économie
de la dénonciation dans une approche plus psycholo-
gique, c’est essayer de comprendre ce qui pousse des
individus à la délation comme le font les comptables,
journalistes, juges, policiers... et chercheurs en sciences
sociales qui dénoncent des pratiques considérées
comme déviantes, transgressives ou tout simplement
mauvaises. Les auteurs se proposent donc de saisir les
fondamentaux de cette économie, mais aussi de ques-
tionner une thématique connexe, la transparence.
Yvon Pesqueux est chercheur au Laboratoire interdisci-
plinaire en sciences de l’action (Lirsa).
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