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On n’a pas tous les jours...
40 ans !
Journée portes ouvertes, dîner des partenaires, cérémonie officielle de remise de diplômes du
Centre de préparation aux diplômes d’expertise comptable (CPEDC)... Durant une semaine, le qua-
rantième anniversaire du partenariat entre le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam)
et l’Institut national polytechnique — Houphouët Boigny (INP-HB) a été l’occasion de réaffirmer
l’engagement commun en faveur de l’employabilité, de l’insertion socioprofessionnelle comme de
la promotion sociale.
Partenariat
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Actualités
M
ardi 16 septembre. Au cœur du quartier du
Plateau d’Abidjan, un étrange défilé se presse
jusqu’à l’amphithéâtre de l’Union monétaire
Ouest-africaine (UMOA). Certes, le lieu est climatisé et
la température extérieure oppressante, surtout pour
ceux qui arborent un costume-cravate ou un strict tail-
leur. Pourtant, la raison de la présence d’une cinquan-
taine d’auditrices et d’auditeurs, accompagnés de leurs
proches, est toute autre. Les uns vont bientôt recevoir le
précieux parchemin qui récompensera leur réussite au
diplôme de gestion et de comptabilité (DGC) ou au
diplôme supérieur de gestion et de comptabilité (DSGC)
du Cnam. Les autres, comme Bekanti Assouman qui
s’est brillamment démarqué en obtenant une note d’ex-
cellence dans trois unités d’enseignement, seront distin-
gués au tableau d’honneur.
Cette cérémonie officielle de remise de diplômes du
CPDEC est l’occasion pour Olivier Faron
«de saluer et
de rendre hommage à l’ensemble des diplômés dont le
parcours est marqué par le sceau de l’excellence, de
l’implication et de l’engagement
», avant de leur souhai-
ter une réussite professionnelle comparable à celle de
Moussa Dosso, ministre de l’Emploi, des Affaires
sociales et de la Formation professionnelle de Côte
d’Ivoire, et ancien diplômé de l’Intec ! Quarantième anni-
versaire oblige, le centre d’enseignement étant le fruit
d’un partenariat signé en 1975, Koffi N’Guessan, direc-
teur général de l’INP-HB, dresse de son côté le bilan par-
ticulièrement positif de cette étroite coopération «
car
plus de 2 000 diplômés ont été formés et que ceux-ci
occupent aujourd’hui des postes à fortes responsabilités
au sein de nombreuses entreprises tant en Côte d’Ivoire
qu’ailleurs.
». Un bilan qui se consolide d’année en année
puisque le CPDEC, sous la direction de Michel N’Doua,
devrait accueillir plus de 700 auditeurs cette année.
Un partenariat né en 1975 qui s’amplifie en 2015
Fort de ce succès autour des métiers de la comptabilité,
du contrôle et de l’audit, les deux partenaires ont pro-
gressivement renforcé leurs liens. Une première
convention cadre de coopération, signée à Paris en sep-
tembre 2013, a ainsi donné naissance au Centre INP-HB
— Cnam Côte d’Ivoire, à la mise en place d’un conseil
d’orientation stratégique et au déploiement d’une offre
de formation tout au long de la vie à travers des diplômes
de tous niveaux dans cinq domaines jugés prioritaires :
en construction et aménagement dès mars 2014 ; en
génie industriel, informatique et agroalimentaire à la
rentrée 2015 ; en entrepreneuriat à l’horizon 2016.
Aujourd’hui, le nouvel accord signé le 16 septembre ren-
force la coopération dans les domaines de la formation,
de la recherche scientifique et de la diffusion de la
culture scientifique et technique avec des perspectives
de développement qui prévoient notamment la certifica-
tion ISO 26000 de l’établissement, la mise en place de
procédures de validation des acquis de l’expérience ou la
création d’un Centre africain de prospective.
Les défis ivoiriens de l’employabilité, de l’insertion
socioprofessionnelle et de la promotion sociale
Si la Côte d’Ivoire occupe la deuxième place, juste der-
rière le Nigeria, de l’indicateur des perspectives en
Afrique (IPA) et que le Fond monétaire international
(FMI) prévoit un taux de croissance de 8,4% pour les
deux prochaines années, le pays doit encore relever de
nombreux défis pour assurer son développement écono-
mique et social. Avec un taux net de scolarisation à
l’école primaire de 61,5% pour la période 2008-2011 et un
taux total d’alphabétisation des adultes de 56,9% pour la
période 2018-2012
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, elle est notamment confrontée à la
nécessité d’améliorer l’employabilité des jeunes et de
faciliter leur insertion socioprofessionnelle, mais aussi
de contribuer à la sécurisation des parcours profession-
nels et à la promotion sociale des actifs.
YB
